Pensées idiotes de 8h30 quatorze décembre I. Tous les matins, à l’angle de la rue Heurtault et de la rue du Colonel Fabien, il y a cet homme qui est là, capuche, canette et clope. Son visage ressemble à des plaques d'argile. Il se lève tôt pour boire et il est sans manquement. Je me... Lire la Suite →
Rijsel en Décembre
Quand j'étais petit, j'aimais bien me coucher dans le vent. Rijsel ma belle, ton vent me couche toujours, à l'haleine de bière et aux cohortes d'amours, Ton soleil pâle ta brume plane et mes doigts gourds, des ongles froids des montagnes d'encre et des traces d'ombres, des sourires beaux et la découverte du monde, un... Lire la Suite →
ma mort
Soudain, la rue en pente de la Montagne-Saint-Geneviève devient plus passante. C'est la fin de la messe, ou le réveil des damnés qui viennent en cortège me porter les secours secrets. Leurs faces à contempler, petits polygones humanoïdes. Ouvrez-la, votre gueule, et proposez-moi un Pacte, que diable ! une entreprise d'ampleur pour être vivant et... Lire la Suite →
Manifeste 1 (2015)
ni fiction, ni leçon
Finir ses humanités ?
Vers le vingt-deux avril. Fin de concours. Bloc par bloc, je rentre dans une nouvelle vie à mesure que je sors de l’ancienne : j’imagine mon cerveau se décharger chaque jour à quinze heures de toute un secteur de connaissances, en même temps que mes mains se déchargent d’une pile de papier pour le tas... Lire la Suite →
Histoire de G-H ou Mémoires d’un hypokhâgneux nouveau
Après une queue écrasante de soleil – lorsqu’encore l’été réchauffé au micro-ondes brûlait ses dernières cendres – je fus le dernier à me présenter dans la chambre et, serrant confus quelques mains de jeunes hommes dont j’apprendrais à connaître l’idéologie plus tard, je découvris la chaise cassée prostrée devant mon bureau, l’étage le plus bas... Lire la Suite →
STUPRe 